Voici le scénario original de cette campagne et à partir duquel, le jeu fut lancé.
Scénario :
Le couple Pierre-Antoine Comtois et son épouse Jeanne Comtois font partie de la haute bourgeoisie québécoise, ils sont d’ailleurs de bons amis de la famille Lesmarais et sont maheureusement en froid avec les Pédaleau. Ensemble, ils ont eu un fils, Edouard Comtois, âgé maintenant de 17 ans et inscrit dans le plus réputé lycée de Grosmont. Pierre-Antoine veille de près à l’éducation de son fils unique et héritier, il n’hésite d’ailleurs pas à s’impliquer en rencontrant, par exemple, l’institutrice de son fils, Mme Ijjynie Glyver, pour s’assurer des progrès de ce dernier.
La vie du couple se partage entre leur condo du sanctuaire d’Outrepont et leur magnifique manoir à Grosmont dans les Cantons-de-l’Ouest. Pierre-Antoine Comtois mène rondement son entreprise de biotechnologie et de brevets génétiques, Tonsanto. Il travaille souvent en étroite collaboration avec son avocate, Rosalie Legrand du célèbre cabinet Legrand, Lepetit et associés.
Il se passionne pour les chevaux tout comme son ami et coéquipier au polo, Philippe de la Durantay. Enfin, il possède une des plus belles écuries du Québec. Lors de la visite de Sandrine Lacasse-Taillefer, Edouard rencontra la jeune couventine et, coup de foudre violent, en tomba follement amoureux.
Jeanne Comtois pour sa part, passe la majeure partie de son temps au Manoir de Grosmont pour organiser des soirées mondaines et pour tenir salon malgré ses talents médiocres d’écrivaine et de musicienne. Elle soupçonne son mari d’avoir une liaison mais ignore l’identité de l’élue. Comme tout bon couple bien bourgeois, M. et Mme Comtois font chambre à part et recourent au service d’une gouvernante, Mme Elizabeth Perking, qu’ils ont fait venir tout droit d’Angleterre.
M. Comtois s’avère être le complice de Rosalie Legrand dans l’organisation de soirées échangistes. Gourmand financièrement, il exigeait une plus grosse part des bénéfices retirés par le chantage de Legrand. Elle prenait des photos pour ensuite faire chanter les sujets figurant sur les photos à leur insu. P.A. Comtois souhaitait également éviter qu’elle ne fasse chanter son co-équipier, Philippe de la Durantaye. Craignant que Comtois ne dévoile tout, Legrand finit par l’assassiner dans le donjon du manoir : suspendu par les couilles, la langue arrachée.
Pendant ce temps, Mme Comtois invite toutes les femmes sur lesquelles pèsent ses soupçons, la maîtresse de Pierre-Antoine est forcément parmi elles croit-elle. Elle leur sert une tête de porc au dîner portant les lunettes et le nœud papillon de son mari. Dans la gueule de l’animal figure un énorme phallus en plastique et clouté sur lequel est inscrit le nom de Pierre-Antoine Comtois sur 24 pouces de long. Ce godemichet avait d’ailleurs été trouvé dans les quartiers de la gouvernante Perking…
M & Sulfur, été 2008