Femme de 64 ans, petite, cheveux blanc avec chignon.Timide et peu jasante .Elle est cleptomane. Vie seule et en retrait du monde, travail comme gouvernante dans un manoir.
Son secret: elle vole tout ce qui appartient d'objets personnels aux hommes.
Scénario :
Elizabeth Perking fut embauchée depuis l’Angleterre comme gouvernante au manoir. Elle reste, en tout temps, très discrète sur son passé. Elle s’est liée d’amitié avec la voisine Joceline Lavallée et les deux femmes se rencontrent tous les jeudis 15h pour le thé. Elle semble bien s’acquitter de ses tâches et les Comtois en sont très satisfaits même si, au fond, ils ne la connaissent pas du tout. De toute évidence, Jeanne Comtois la traite avec condescendance et Pierre-Antoine Comtois s’adresse à elle non sans une familiarité déplacée. Quant à Édouard, il ne gêne pas pour la tutoyer et lui donner des ordres. Tout de même, son travail est impeccable et elle peut passer des heures à astiquer les meubles en chêne dans les chambres respectives de Jeanne et de Pierre-Antoine…
Indices :
- Étant donné son penchant pour le vol d’objets personnels de Pierre-Antoine Comtois, elle a déjà subtilisé, dans les poches de l’imperméable Beurrebury de Comtois, une photo pour le moins intrigante. Sur le cliché, on y voit un homme les yeux bandés, apparemment Comtois lui-même, habillé comme un bon père de famille moyenne, en train de donner la fessée à une femme d’un certain âge déguisée en petite fille, avec lulus, jupe très courte et petit air faussement espiègle de douleur. On ne sait d’où vient la photo et comme il s’agit d’un gros plan probablement le résultat d’un appareil-photo muni d’un zoom, on ne peut deviner si la scène fut croquée à l’intérieur ou à l’extérieur.
- En outre, en allant faire le ménage du pavillon des invités, Elizabeth Perking passa devant les écuries où elle entendit un son inhabituel, une sorte de lamentation. En approchant davantage, elle se conclua rapidement qu’il s’agissait de cri de jouissance d’une femme très jeune pour ne pas dire une jeune fille adulte. Elle ne pu malheureusement apercevoir les amants sans déranger la jument qui tentait de façon désespérée de dormir.